Wednesday, January 19, 2011

Don’t tell me you don’t see it !


On parlait cheveux, la dernière fois. Vous vous souvenez ? Je vous disait que malgré une envie certaine de changer de couleur, ce que je n’avais JAMAIS FAIT DE MA VIE vu mon manque de discipline et par conséquent la menace des racines de 4cm, je les laissais longs, libres, bouclés, naturels, naturels, naturels.
Menteuse.


Juste après avoir posté le billet, j’ai attrapé mon téléphone, et pris rendez-vous pour quelques heures plus tard (vive le mois d’août ! Il n’y personne nulle part !) chez Coiff’1st, le coiffeur au nom tellement ridicule que quand j’en ait parlé à ma soeur elle m’a dit :
« Ah, le coiffeur LOW COST ? »
Non, Titis. Le coiffeur des filles qui en veulent, l’étape budgétaire juste avant Christophe Robin, quoi. Inculte.
Quelques heures plus tard, le surmoi en ébullition, je déboule et je dis : « est-ce que vous pouvez me délaver les cheveux comme ma copine Daphné ? » J’ai pas de photo, mais elle comprend tout de suite.
« Ah, vous venez pour un VERNISSAGE ? »
Un vernissage ? T’expose chez Perrotin ou quoi ? Non. Je viens pour une couleur. (je suis toujours insupportable avec mes coiffeurs lors des premiers rendez-vous. Comprenez-moi : Ils sont tous potentiellement sur le point de gâcher ma vie.)
« Oui. Vous voulez un vernissage. C’est un éclaircissement qu’on fait sans toucher aux racines, connasse. (je rajoute pour plus de compréhension, puisque c’est une évidence, elle l’a dit avec ses yeux.)(Tous les trucs en italique dans ce texte sont à comprendre comme : dit avec les yeux) Avec votre couleur de base, ça pourrait être très beau. »
Ok, très beau. Ouais ouais ouais. C’est ça. Bon. On y va.
Je fronce les sourcils (Bah ! Pas bien ! Ride du lion !) m’enroule dans mon peignoir, je jette un regard haineux autour de moi et je ferme les yeux. Elle m’applique le truc et m’enferme la tête dans du plastique, et puis après, il faut que j’attende une heure. Juste le temps de maudire tous les coiffeurs de la terre un par un (je suis assez rapide) vu que je suis maintenant persuadée que le résultat va être horrible et que ma vie (=mes cheveux) va être gâchée à jamais, bien sûr.
Une heure après, j’ai toujours les sourcils froncés, avec mon truc en plastique sur la tête je ressemble toujours à Galaxhar, le méchant dans Monsters Versus Aliens (je suis une frappée des films d’animation, notemment c’est Kung Fu Panda, surtout parce qu’il m’a donné ma maxime, mon principe de vie : ON NE FACTURE PAS LA TOPISSITIDE. NI LA SEDUCTIVITÉ), j’ai fini de lire tous les Gala. Oui Gala. NON, CE N’EST PAS UN COIFFEUR LOW COST.
Mon ennemie jurée enlève mon casque plastique intersidéral, et la je vois… RIEN.
Mes cheveux sont aussi bruns que si je sortais d’une galactique mine de charbon. J’ouvre la bouche pour commencer à hurl…
Elle me coupe dans mon élan et me dit : « Calmos l’hystérique. Ça se verra quand ce sera sec. »
Et elle part dans un grand brush des familles, un brush fatal à la Coif’1rst, la dernière marche avant Robin si vous vous souvenez bien, et je ressors de là aussi parfaite que Carrie Bradshaw dans Sex & The City, le film.
Mes cheveux sont…
Délavés. Comme un bon jean qui aurait été lavé, mis, remis, puis laissé sécher au soleil. Avec des mèches un peu plus claires autour du visage, mais qui font pas rayures, si vous voyez ce que je veux dire. C’est discret, c’est classe, c’est…
BEAU. J’adore. Je les embrasse. Je m’aime. J’embrasse ma coiffeuse. Elle envoie un regard à l’hôtesse d’accueil qui veut dire « celle-là, tu la raye direct de ma liste de clients ».
Voilà comment je me balade depuis quelques temps avec des cheveux plus clairs et comment je suis méga contente. Surtout que les vernissages, vu que ça touche pas les racines, faut en faire encore moins souvent qu’à la galerie Perrotin : 2 fois pas an ça suffit.
BONHEUR. Bonheur à la ville, bonheur au bureau. Bonheur à la plage :

Me dites pas que ça se voit pas. Me dites pas que ça se voit pas, tout le monde m’a dit que c’était génial, même un pote en boîte alors qu’on était sous la lumière blanche. Certes, ça montre mon pouvoir de persuasion. Me dites pas que ça se voit pas, c’est un changement majeur de ma vie auquel vous êtes en train d’assister. Attention, si vous me dites que ça se voit pas je remets mon casque de Galaxhar. Et je vous vernis tous !!!
Bisou !

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